En Montevideo, en la casa de Noelia y Delia...

Le rythme uruguayeen...

Ensuite nous sommes partis vers la capitale, Montevideo ou nous etions heberges chez Noelia, une copine rencontree a Panama. A peine arrivee chez elle, nous avons pris le rythme uruguayeen, discusion autour du feu en buvant un mate. Les uruguayeens sont reputes pour etre assez lents, et comme ils se balladent toujours en rue avec leur mate en main et le thermo sous le bras, ils ne leur restent plus qu un bras pour faire quelque chose. Comment etre aussi rapide qu avec deux bras si vous n en avez plus qu un? Du coup, meme le gouvernement a fait recemment une pub pour reveiller un peu la population...Le pays n a pas grand chose, mais au moins il a un gouverment, pas comme notre chere belgique en ce moment...
On a pu voir que Montevideo, qui compte 1,5 million d habitants est beaucoup plus pauvre que le Buenos Aires que nous avons connu ! A Buenos Aires, il est encore assez facile de vivre tranquillement en ignorant les milliers de gens qui crevent de faim dans la peripherie. La pauvrete de Montevideo saute assez vite aux yeux mais n atteint quand meme pas la pauvrete des pays du nord de l Amerique du sud. Le quartier ancien, le long de la mer, abrite un chouette marché, le marché du port ou les gens viennent manger, non pas du poisson mais bien de la viande!
L Uruguay nous a donne l impression d etre plus proche de l Amerique latine que nous connaissions. De nouveau nous retrouvions des vendeurs ambulants dans la rue, des chevaux tirant des charettes en pleine heure de pointe, un espece de desordre organise, une ville ou on sent qu il y a de la vie bien que moins bruyant que Buenos Aires et ses Argentins.
Sejour trop court pour ce beau pays mais c est certainement un pays a retenir pour de prochaines decouvertes ! Pourquoi pas a velo ? le pays est assez plat...

Colonia del Sacramento

L Uruguay

L Uruguay, c est ou ca deja nous dirons certains? Bein oui toujours en amerique latine pardis...Aussi grand que 6 fois la belgique, l Uruguay a l air d un pays completement ecrase par ses deux grands voisins, l Argentine et le Bresil. Il est un peu a la traine au niveau economique et pour cause, le pays est beaucoup plus pauvre que ses deux voisins et meriterait d etre visite plus longtemps. (Comme l argentine il a ete victime de la crise il y a quelques annees et a diffficile a remonter....) Mais bon, nous n avions qu une petite semaine a lui consacrer et comme c est toujours l hiver ici, on se les est un peu gele...De Buenos Aires, nous avons pris un bateau pour Colonia del Sacramento, a une heure de la. C est une jolie petite ville coloniale, assez touristique. Nous y avons passe une journee.

Deux cavaliers en herbe...

San Carmen de Areco

On ne peut connaitre l Argentine sans voir un "campo"... ces immenses terres a perte de vue ou broutent ensemble vaches, moutons, chevaux, ... Une copine rencontree au Costa Rica nous avait invite a visiter son campo, un elevage de plus de 800 vaches! La viande est exportee en europe et arrive direct dans votre assiette. Leur ranch se trouve dans un petit village, San Carmen de Areco, a 3 heures de Buenos Aires. La, on a fait connaissance avec toute sa famille, des gens bien sympathique et nous sommes partis faire du cheval et galoper sur des terrains immenses...Chouette experience. Sans compter que bien sur, nous avons eu l occasion de gouter a toute sorte de viande a la parilla...

En el campo de Malena

Ca fait partie de la vie...

Depuis le debut de notre periple en Amerique Latine, la relation qu ont les latinos vis a vis de la mort nous a interpelle. Le jour de la Toussaint, ils se reunissent au cimetiere ou y sont enterres leurs proches et vont pique- niquer, boire et chanter au pied des tombes dans une ambiance de fete coloree . Ils leur racontent les evenements passes durant l annee ecoulee. Certains enterrement se tranforment en grande fete, ils considerent la mort comme une etape de la vie. Dans un cimetiere en Argentine, on peut y voir, dans les caveaux, les cerceuils entreposes ! Ils sont ranges dans une sorte d etagere. Pour nos yeux d europeens, ca choque. La mort a toujours ete un tabou. Peut-etre que moins on en parle moins vite elle viendra ? En tous cas ca nous aidera pas a mieux l accepter. Ce qui est sur c est qu une fois que ca touche un de vos proches vous n y etes pas prepare. On ne pourra jamais se preparer a perdre un ami ou un proche mais, on peut tout au moins essaye de croire que la mort n est pas une fin en soit! Fin de l annee passee nos amis, Leandre et Jerome, sont deja partis beaucoup trop tot. Aujourd hui nos pensees vont en Belgique pour mon oncle Pierre qui nous a quitte samedi passe et bien sur toute notre famille. Elles vont aussi au Mexique vers ma famille d acceuil, les Dominguez. Un de mes freres d acceuil, Pompin, decedait dans un accident de voiture il y a peine deux semaines. Et aujourd hui encore, c est Francisco, mon pere d acceuil qui vient de nous quitter a son tour, son coeur n a pas supporte la perte de son fils aine...J ai toujours ete mauvais pour trouver mes mots dans de telles circonstances. Par contre leur depart nous laissera, chacun appart, un souvenir indeliblile, des petits moments de vie partages ensemble. Leurs departs nous conforte sur les choix que nous avons pris de vivre la vie tant qu elle est la...

Le plaisir des bonnes choses...

Buenos aires aurait du etre notre etape finale... Toute bonne chose a une fin mais comme toute bonne chose on a envie de les prolonger. Ca faisait quelques temps que nous nous ne nous etions pas retrouves dans une aussi grande ville. +/- 13 millions d habitants ! Des notre arrivee nous avons ete tres bien acceuillis par la familia Barletta. Comme toute grosse ville, il y a beaucoup a faire ou a voir... Cela faisait longtemps que nous n avions plus pris un metro...Nous nous sommes promenes a gauche et droite avec comme conclusion que l on a pas eu assez de temps pour faire tout ce que l on aurait voulu !
Sur les 6 jours ou on est reste a buenos aires, nous nous sommes fait inviter quasi tout les soirs a manger une "parilla", ou l on mange tout type de viande grillee. Les argentins sont completement fou de viande, ils aiment la manger seule, avec peu de legumes ou de frites...ainsi nous avons pu gouter quelques parties encore inconnues a nos papilles qui se mangent en entree: de la gorge, des intestins...il y a le choix...Apres on passe a la grosse piece de la viande...le tout accompagne d un bon petit vin.

Quartier chic du port

Une ambiance...

Buenos Aires - Toute une ambiance, une ville immense au bord du rio la plata...C est ici que de nombreux espagnols et italiens sont venus s installer apres la guerre pour chercher du travail...C est eux qui ont notamment cree le quartier de la Boca, si colore, aux petites ruelles remplies d artistes-peintres et de danseurs et danseuses de tango. On ne peut passer a la Boca sans faire un detour par le stade de foot de cette fameuse equipe. Tout un mythe, beaucoup d hommes arpentent les tribunes et les gamins arrachent discretement une touffe d herbe du stade. Meme les plus jeunes, ceux a peine rentres en premiere primaire viennent visiter le stade, et oui ca fait partie de la culture argentine. Inutile de preciser que Maradonna reste le dieu de ce quartier et qu il a pas mal de statues qui lui sont dediees. Un autre quartier, celui du port, devient un quartier chic. Avant il y avait beaucoup de batiments abandonnes et petit a petit, le port se veut hyper-moderne, avec de grands buildings qui abritent de grosses entreprises.

Le quartier des artistes

Les dieux d Argentine: Diego et Gardel

Boca Juniors

Viva el barrio de la Boca

On est pas si loin finalement !

Il y a toujours plus profond que le fond

On se devait d aller visiter le phare de la fin du monde (meme si ce n est pas, lui non plus, celui de la fin du monde, le vrai se trouve sur l ile de los Estados. Mais bon il faut bien trouver des points attractifs pour les touristes.) Il nous restait quand meme l ile aux otaries...Les grands absents du mois d aout etant toujours nos amis les pinguins. Ils sont en ce moment en train de siroter une caipirihna sous le rythme de la samba au Bresil.
A Ushuaia tout commence par la fin du monde. Ces derniers temps, sans doute des amis de la section marketing de la ville, ont essaye de changer le slogan de "la fin del mundo" en slogan du "commencement du monde" ! Pendant nos 3 jours la-bas nous en avons profite, avec deux amis francais, pour visiter le parc national de la terre de feu qui sans doute est beaucoup plus joli en ete et de faire de la raquette sur grandes etendues de neige totalement vierge, en s enfoncant parfois a plus de 50 cm. Notre but etait de toucher le fond du continent pour nous donner une grande impulsion vers le nord. C est a dire 50 heures de bus non-stop vers Buenos Aires...Les premieres 24 h sont passees comme une lettre a la poste vu que nous avions fait nuit blanche en "Boliche" ( Disco)...les heures suivantes furent un peu moins commodes surtout avec notre voisin qui se rendait certainement au championnat du meilleur ronfleur de l edition "Buenos aires 2007"

Quand on le prend avec la joie et la bonne humeur...

Le fare du bout du monde

Tranquilito este lobo marino...

Petits oiseaux viennent taquiner gros loups de mer

A 1000 km de l Antarctique

Le lendemain matin lorsque nous sommes sortis de la maison nous avons ete surpris de nous retrouve nez a nez avec de grandes montagnes enneigees. Certaines personnes nous avait dit que la ville en elle meme est assez moche. Nous lui avons trouve son petit charme quand meme. Nos amis architectes n y trouveraient sans doute pas grande source d inspiration, car les maisons ressemblent a des barraques colorees de chantier en tole ou en bois. (peut etre une nouvelle mode australe?) Quoiqu il en soit ca lui donne un petit air a part !
Evangelise par les Anglais, tous les Indiens habitant la terre de feu on ete extermines au debut du XX Siecle et certains ont ete emmenes en Europe pour etre mis en vitrine a l expostion universelle de Londres. Ce qui fit fureur a l epoque. Vers 1950, Ushuaia et sa peripherie comptait 5000 habitants. Son expansion fut fulgurante ces dernieres annees et aujourd hui on compte 55000 habitants.

Le port d Ushuai et le detroit de Beagle...

Sur les pas de Mr Hulot ?

Autant tout de suite dementir les fausses croyances le gel douche Ushuaia n est pas produit dans la ville du meme nom et n aurait rien d ecologique. De plus certaines rumeurs disent que Nicolas Hulot n y aurait jamais mis les pieds...Ca on reste perplexe. Vous aurez donc compris qu on se dirigeait vers la ville la plus australe du monde. Bien qu il existe un autre bled au Chili un rien plus bas ! Et quand on dit bas on n est jamais qu a la latitude de l Ecosse ! ( Dixit Alain). Pour arriver a destination nous avons ete oblige de prendre le bus de jour. Le bus doit sortir de l Argentine pour rentrer au Chili ensuite monter sur un bateau pour traverser le detroit de Magellan ressortir du Chili pour denouveau retrouver le sol argentin. Bref un vrai "Kilombo" ("bordel" en Argetine) et quelques cachets en plus dans le passeport. Par contre nous sommes arrives de nuit dans la ville et nous avons fait connaissance avec notre amis Jorge qui allait nous heberge les prochains jours.

Ushuaia, fin del mundo...

Calafate...qui veut enfiler ses patins sur le lac gele?

Ca c est un gros glacon !

Sophie ne voulant plus rencontrer de bebetes sympathiques nous avons pris la direction des grands glaciers ! En esperant qu a cette temperature nous allions survivre. Donc en route pour El Calafate. Sans surprise la route principale pour descendre vers le sud est droite et monotone, plaines arides avec tres peu de denivele a perte de vue des kilometres durant. Autant dire que le voyage de nuit s impose. El Calafate est une petite bourgade de la patagonie a l entree du parc des glaciers...Pas grand chose a faire si ce n est que d aller saluer le Perito Moreno et le Chalten (Fitz Roy). Nous avons choisi de nous rendre au Perito, notre reveil nous a joue un vilain tour et s est deregle d un petit quart d heure. Du coup le bus etait deja parti mais la compagnie de bus a demande au bus de ralentir le pas et nous avons saute d un taxi pour le rejoindre sur la route.
Le Perito Moreno, en periode hivernale, avance de 2 metres par jour au centre et de 40 cm sur les extremites. En ete il ne s agrandit pas mais ne fond pas non plus...Ce qui n est pas si mal en ces jours de rechauffement planetaire. Ce gros bloque de glace fait fonction de barage au milieu du fleuve. Tous les 4 ans +/-, sous la pression de l eau, il craque et laisse passe l eau...Spectaculaire parait-il ! Nous avons eu l occasion de voir un bloc de glace se decrocher en provoquant un bruit assourdissant ! Contrairement aux idees reçues les temperatures sont tout a fait supportable...On dirait un hiver rigoureux belge, d ailleurs ici des gens y habitent mais sans doute un peu moins peuple (1 Hab par Km carre).

Aussi grand que Buenos Aires...

El Perito Moreno en action

On voyagait a 3 sans le savoir !

Nous etions contents, surtout Sophie, d avoir passe l epreuve de la jungle sans trop d encombres, niveau piqures d insectes. Depuis la Bolivie, elle en avait juste eu une au bras qui avait un peu enflee. Par avis de conscience nous avions ete voir une dermatologue a Mendoza. Elle nous avait qu il s agissait d une allergie et avait donne un traitement adequat ! Sur le coup on l avait trouvee tres sympatique et tres ouverte...par rapport aux rapport docteur patient en Belgique.
Apres quelques jours de pansements et d antibiotiques, l allergie ne disparaissait toujours pas. Sophie est venu me voir apres sa douche pour me dire que du "pu" sortait de son bras ! Apres avoir vu l histoire, j avais ma petite idee sur la question. Nous sommes partis a l hopital au coin de la rue. Le verdict du docteur ne s est pas fait attendre et rejoignait le mien. Le "pu" qui sortait n etait pas du "pu" mais tout simplement la queue d une larve qui avait eu le temps de naitre dans le bras depuis maintenant 1 mois et demi. Cette petite larve de 2.5cm et 1.5cm de diametre avait besoin de respirer et avait donc perce la peau. Sophie a encore des frissons a vous raconter l histoire. Par contre le medecin amuse a voulu absolument conserver la larve dans un bocal rempli de formol. Il s agirait d une larve de mouche dont on ne saura jamais le nom !
Nous avons fait une prise de sang apres et tout a l air normal.

Cielito lindo

Si tout le monde pouvait avoir une vie d elephant de mer...

Petite sceance de dos crawl

Si pres des baleines !

Elle ne valait pas notre Paceñita mais bon...

En Argentine nous sommes confrontes a un probleme unique pour visiter les differents parcs nationaux. Soit nous prennons un tour et bien souvent on a l impression de se retrouver dans une emission de Jacques Martin ou tout le monde se presente, soit on loue une voiture. Nous nous avons rencontre un couple de belge avec qui nous avons loue une voiture pour faire le tour de la peninsule de Valdez. Au programme baleines, elephants de mer, otaries et quelques autres animaux ! Tous les animaux ne sont pas encore presents au mois d aout, les pinguins arrivent seulement en septembre, mais c etait quand meme sympa.
Notre golf de location a mieux resiste que notre Paceñita mais on reste convaincu que pour visiter l Argentine, l ideal est d avoir sa propre voiture et de camper !

La peninsule de Valdez

San Carlos de Bariloche

...le mate avec sa factura ! (patisserie)

En Argentine il y a...la Argentina et...

Les tetes dans les bulles

Vue du haut des pistes

San Martin de los Andes

Pour les connaissseurs, San Martin est l endroit ou le Che Guevera s est arrete fort malade dans le film Carnet de voyage, mais c est aussi et avant tout un petit village au depart de la route des 7 lacs et au pied del Cerro Chapelco. Etant arrives en pleine saison, on a ete a surpris des prix des hotels, c est pourquoi nous avons trouve une solution beaucoup plus economique et plus sympathique. Nous nous sommes fait heberger pendant 4 jours dans une residence universitaire ou nous avons passe du temps avec les pauvres etudiants qui bloquaient pendant leur vacances.
Nous en avons profite pour aller voir la region des 7 lacs, seulement 5 sont accesibles en hiver ! On a ete oblige de prendre un tour...et l excursion ne nous a pas vraimment plu! Ensuite nous avons ete skier 2 jours sur le cerro Chapelco. Pour un mois de juillet la neige etait pas mauvaise !

L auberge Argentine

Lumieres de Patagonie

Quila Quina

Pas loin de San Martin, nous sommes partis nous promener vers un autre village, Quila Quina, a quelques 18km de la. Pour y arriver plusieurs solutions, un bateau un peu cher a notre gout qui faisait la traversee du lac vers le village ou encore, le bon vieux pouce. Peu de gens allaient par la, du coup nous avons pas mal marche et puis deux voitures nous ont pris pour nous amener un peu plus loin, car la neige bloquait l acces. Le chemin etait chouette, tout enneige et les paysages valaient vraimment le detour ...

Doux hiver

Patagonie, quand tu nous tiens...

Ca balance a Mendoza

La detente, un sport des pays riches