de tijuana a buenos aires

31.8.07

Le rythme uruguayeen...

Ensuite nous sommes partis vers la capitale, Montevideo ou nous etions heberges chez Noelia, une copine rencontree a Panama. A peine arrivee chez elle, nous avons pris le rythme uruguayeen, discusion autour du feu en buvant un mate. Les uruguayeens sont reputes pour etre assez lents, et comme ils se balladent toujours en rue avec leur mate en main et le thermo sous le bras, ils ne leur restent plus qu un bras pour faire quelque chose. Comment etre aussi rapide qu avec deux bras si vous n en avez plus qu un? Du coup, meme le gouvernement a fait recemment une pub pour reveiller un peu la population...Le pays n a pas grand chose, mais au moins il a un gouverment, pas comme notre chere belgique en ce moment...
On a pu voir que Montevideo, qui compte 1,5 million d habitants est beaucoup plus pauvre que le Buenos Aires que nous avons connu ! A Buenos Aires, il est encore assez facile de vivre tranquillement en ignorant les milliers de gens qui crevent de faim dans la peripherie. La pauvrete de Montevideo saute assez vite aux yeux mais n atteint quand meme pas la pauvrete des pays du nord de l Amerique du sud. Le quartier ancien, le long de la mer, abrite un chouette marché, le marché du port ou les gens viennent manger, non pas du poisson mais bien de la viande!
L Uruguay nous a donne l impression d etre plus proche de l Amerique latine que nous connaissions. De nouveau nous retrouvions des vendeurs ambulants dans la rue, des chevaux tirant des charettes en pleine heure de pointe, un espece de desordre organise, une ville ou on sent qu il y a de la vie bien que moins bruyant que Buenos Aires et ses Argentins.
Sejour trop court pour ce beau pays mais c est certainement un pays a retenir pour de prochaines decouvertes ! Pourquoi pas a velo ? le pays est assez plat...