de tijuana a buenos aires

28.2.07

Cayo Holandes...heureusement y en avait pas !


Les cousins de Flipper


En esperant l acalmie !

La mer est reste agitee quelques jours. Tous les soirs nous nous retrouvions autour du feu pour discuter des conditions meteorologiques. Tous les pronostiques se faisaient...on pouvait aussi bien continuer notre voyage vers Cartagena comme on pouvait tout aussi bien attendre une semaine en plus. De toute facon nous etions a l abri car les recifs des iles forment une espece de lac. Apres 3 ou 4 jours sur notre premiere ile, nous avons decide d aller sur la seule ile peuplee ou il y a la douane de Porvenir, passage obligatoire pour avoir notre cachet de sortie de Panama. Apres cette etape nous devions nous rendre a l ile la plus proche de Cartagena. La derniere ile avant de se lancer pour deux jours et deux nuit en pleine mer ! Arrives dans cette derniere ile, Cayo Holandes, nous avons vite constate que nous etions les seuls occupants de l ile, mis a part quelques centaines de crabes, qui se sont amuses a nous voler pendant la nuit les objets laisses sur le sable. Apres deux a trois nuits dans nos hamacs, nous avons eu une derniere reunion sur le temps. Malgre que l on economisait l eau (pas de douche pendant 10 jours!) et la nourriture, nous ne voulions pas prendre le risque de tomber a court de vivre en restant encore une semaine. Il y a eu une acalmie annoncee donc nous avons decide de partir le lendemain matin.

La duana de Porvenir


Los Khunas

La premiere nuit, n etant pas super organise nous avons commence a faire a manger un peu trop tard. Il a fallu un volontaire pour faire un aller-retour de nuit sur la mer agitee en bateau gonflable, afin d aller chercher les dernieres choses sur le bateau. Evidement c est tombe sur moi...Malgre un peu de stress tout c est bien passe.
Nous avons eu l occassion aussi de remarquer les mefaits du tourisme. Sur les iles de San Blas habitent depuis des siecles le peuple de Khuna, qui depuis quelques temps sont envahis par de riches milliardaires etrangers qui posent l ancre a quelques metres de l ile et viennent y deposer leurs poubelles avant de repartir...Certains autres essayent d etre gentils avec les Khunas. Ils arrivent avec une lampe de poche et leur montre a quoi ca sert alors que ca fait des siecles qu ils sont habitues a l obscurite. Conclusion lorsque ce gentil homme quitte cet ile, plein de bonne volonte, il offre sa lampe de poche...Le Khuna tres content va utiliser cette lampe et il va perdre cette habitude de l obscurite...Apres quelques semaines arrivera ce qui devait arriver la lampe ne fonctionera plus pour faute de batteries...et sur l ile il ne gagne pas d argent et il n y a pas de magasin ! Donc il lui faudra de l argent pour aller s acheter ces batteries sur une autre ile.
Nous pouvons deja constate ce changement de leur culture... maintenant ils essayent de sous tirer le plus d argent possible aux touristes...On ne peut pas leur donner tort ! Le malheur c est que d ici 5 ans tous les vrais khunas auront disparus et ces iles paradisiaques se seront transformees en poubelle. Meme si nous sommes conscients de tout cela nous nous sommes retrouves la bas en tant que touriste et que sans doute notre presence aura contribue a ce role nephaste.
Mis appart ca nous avons sympathise avec une famille. L enfant de 9 ans etait bien plus fort que nous dans tous les domaines: peche, petanque, feux de bois, ect. Une vrai lecon de vie.

Un petit air francais: le jeu de petanque


L amerique du sud ca se merite !

Nous voila embarques pour une petite croisiere sur la mer des caraibes qui devait durer 5 jours...Au programme les iles de San Blas, ses palmiers et noix de coco avant d entamer notre deuxieme moitie de voyage qui est l amerique du sud !
Le bateau leva les amarres dans la nuit du samedi a dimanche. Pour cause de fatigue la capitaine prefera commencer le periple avec le moteur au lieu des voiles. Conclusion des courses 5 malades sur 11 personnes, nous n avons pas tarde a surnommer affecteusement notre moyen de transport la Lavadora ( machine a laver). Bref l aventure commencait !
Apres 11h de voyage au lieu de 8h prevues nous sommes arrives sur l une des iles...Tout simplement paradisiaque. Lorsque nous avons mis le pied sur la terre ferme nous avons eu une etrange sensation de jeu de telerealite. La recette est simple: vous mettez plusieurs individus de nationalite et langue differentes sur une meme ile et vous les soumettez a "survivre" ensemble. Vu que tout le monde avait perdu l enthousiame de depart pour faire du voilier nous avons prefere la terre ferme. Il a fallu etablir le campement avec hamacs ou tentes, trouver de quoi faire un feu pour cuire nos langoustes, crabes et autres. (Un peu luxieu on vous l accorde mais c etait la seule nourriture disponible sur l ile mis appart les noix de cocos). Donc nous nous sommes organises pour faire les aller retour avec notre canot degongfle de l ile au bateau.

San Blas: El campamiento


Surtout ne pas se lever !


Notre voilier, surnomme "la lavadora"


Celebre pour son or et ses esclaves


Portobelo

De Panama-city, nous sommes partis pour le village de Portobelo ou nous avons passe quelques jours avant de nous embarquer vers une nouvelle aventure: la traversee en voilier des caraibes vers Cartagene en Colombie. A bord du voilier, un groupe de choc appelle le grupo de pina (le groupe des ananas): 2 mexicains, 2 canadiens en moto, 1 italien, 3 belges (nous et un ami flamand), une colombienne et une panameniene et le capitaine, un napolitain.

Un peu d artisanat


PANAMA et la city

PANAMA veut dire "abondance de poissons" en langue indigene.
Par contre la capitale, Panama-city regroupe une abondance d enorme building, une sorte de mini-new york auquel on etait plus trop habitues ! La ville est vraiment divisee en deux, d un cote le quartier des affaires assez agite et de l autre, Casco Viego, le coin historique beaucoup plus calme en bord de pacifique ou on peut voir quelques monuments qui rendent hommage au nombreux travailleurs francais qui ont aide a la construction du fameux Canal de Panama. Figurez vous que ca fait seulement une dizaine d annees que les panameniens sont les heureux proprietaires du canal car avant tout etait gere par les americains (pour changer...!) certains habitants regrettent cette epoque ou ils gagnaient mieux leur vie, mais a present le canal draine beaucoup d argent...

16.2.07

El famosisimo canal de Panama !

Panama la mas gringa de todas

Panama derniere etape de l amerique centrale

Etant habitue depuis quelque jours a nous lever avant ou avec les poules, nous avons decider de prendre le bateau de 6h de Puerto Jimenez a el Golfito. De la nous nous avions planife au moins de passer au Panama. En fin de compte nous nous sommes retrouve a la ciudad de Panama a +/- 8h00 de la frontiere. C etait la premiere frontiere que l on traversait a pied. Ils ne voulaient pas nous laisser rentrer dans le pays car nous n avions aucune preuve du temps que nous allions rester. Nous avons ete force d acheter un billet de retour vers le costa rica...qu on a heureusement pu revendre a des amis allemands rencontre au costa rica et qu on a revu au canal de Panama.

Costa Rica et ses parcs nationaux

Voyager au Costa Rica sans se ballader dans un de ses nombreux parcs c est un peu pareil que de visiter la Belgique sans essayer les frites...Donc apres plus deux semaines avec les gens locaux nous nous sommes dit qu il etait temps de se derouiller les jambes dans le parc de Corcovado pres de Puerto Jimenez.
A Puerto Jimenez nous avons ete recu par notre ami Mauricio, qui etudie les papillons dans ce meme parc. Il n a pas hesite a nous communique son savoir sur ces petites bebetes avec livre a l appui.
Le lendemain nous avons pris le bus 2h et marche 1h pour arriver a l entree du parc, la Leona.
A Puerto Jimenez, nous n avions pas voulu faire de reservation et nous n avions pas voulu louer une tente, car nous avions senti l arnaque a touriste. Arrives au poste d entree, le jeune homme nous a vite fait comprendre qu il fallait reserver pour notre prochaine destination. Nous avons dormi a l entree pour la premiere nuit. Le lendemain nous sommes partis des l aube avec 10kg sur le dos. Destination prevue la Sirena. Nous avons parcouru plus ou moins 20km. D abord sur les plages desertiques bordees de palmiers. Le tout sous un soleil de plomb. On se sentait a quelque chose pres comme des naufrages au milieu de nul part...Ensuite nous avons alterne avec la jungle. Vegetation assez dense et fort variee....Bananier, cocotier, mandragove, lianes etc....
Apres +/- 7 h00 de marche nous etions assez contents d arriver a la Sirena...mais ca n avait pas l air reciproque ! Les gens de l auberge n ont pas l air de trop aime les touristes fauches. En gros l acceuil a ete du genre...Quoi vous n avez pas de reservation ! Il a fallu leur explique que l on en vait fait une la vieille et blablabla...Bref on nous a montre un endroit ou planter notre tente en face des chambres de riches. Nous etions toleres ! Mis appart le prix exhorbitant du camping, il est interdit de cuisiner avec du feu ou d utiliser leur cuisine. Et puis sans reservation, il est impossible de manger. Heureusement que d autres campeurs avaient un bec de gaz a nous prete aussi non je sais pas comment on aurait survecu !
Le lendemain des l aube nous avons du repartir sur nos pas pour faute de nourriture et de budget...Nous avons fait la meme route que la vieille mais cette fois ci les 3/4 dans la jungle. Et on a savoure ce moment de calme au milieu des singes, perroquets, toucans, crocodiles d autres animaux donc nous ne connaisons pas le nom en francais et loins de tout ces animaux riches a casquettes qui logeaient en face de nous.

7.2.07

Le quartier de Cocori

Nous voici de retour a San Isidro ou nous sommes heberges par matthieu, un francais qui travaille pour une association en apprenant aux enfants a jouer des percusions. Nous l avons accompagne a Cocori, le quartier le plus difficile de la ville. Un petit village avec quelques rues en terres, avec un terrain de foot et au bout du village, une immense decharge. Sur le bord du terrain de foot, les enfants s essayent aux differents instruments. Matthieu leur donne le rythme. Prochainement ils essayeront de construire leur propre djembe, notamment en allant chercher dans la decharge de grandes boites de conserve a peinture, sur lequelles ils fixeront des radiographies donnees par un hopital pour avoir le bon son. Un des enfants nous a emmene a la decharge, ou les vautours se massent sur les tas de dechets et de cadavres d animaux. Impressionant. Des gens ramassent des canettes de bieres qu ils iront vendre et dont ils retireront quelques pieces. Ambiance de mort au milieu d un paysage tout verdoyant. Demain nous partirons pour Puerto Jimenez retrouver Mauricio un autre ami Tico.

La Playa Uvita et son ranch

Nous voila a nouveau repartis direction Ocean Pacifique...1h30 pour faire 50km. Nous avions rendez-vous avec certaines personnes de San Ramon del Alajuela a Uvita dans une auberge...
Arrives a Uvita il a fallu trouver l hotel...Apres avoir marche une petite heure nous l avons trouve ! Mais ce n etait pas un Hotel...enfait c etait plutot un bar restaurant tenu par des Allemands. Le patron voulait bien nous heberge dans sa camionette, la meme que la Paceñita ! Mais c etait trop cher pour nous. Dans la soiree, nous sommes partis vers le village pour trouver un endroit pour dormir, c est la qu un des amis des allemands, un vrai tico nous a propose de dormir dans son ranch, en bord de plage. Le lendemain nous avons decouvert que nous etions sur une magnifique plage avec plein de cocotiers. Il suffit de les secouer un peu, et avec un bon coup de machette, le tour etait joue, notre dejeuner etait donc servi. On se serait cru dans un livre de robinson crusoe, pas d electricite, cabanette en bois... On s est aussi fait une petanque avec des noix de coco et matthieu et hubert se sont essayes au kayak sur la mer mais se sont un peu ramasses! Enfin l eau restait quand meme a un bon 25 degres! On peut dire que la plage rentre dans le top des plages tenu par sophie, mais qu elles ne valent pas encore celles du mexique...

Dia luna, Luna llena

Nous voila partis pour une nouvelle vision du Costa Rica, suivre un peu ou le vent nous pousse. Et oui on se croit jeune! Nous sommes retournes a 4h30 dans le nord de San Isidro pour nous rendre a une fete d aurevoir d une personne que nous ne connaissions pas. Arrives a San Ramon del Alajuela, un bled, nous avons rencontre par hasard un ami Tico (rencontre au honduras) qui jouait du Djembe avec des gens sur des echasses qui jonglaient avec du feux. Ils se rendaient tous a la meme fete. En fait c etait plutot un concert ouvert, c est a dire que tous ceux qui jouent un instrument sont les bienvenus... il y a donc eu plusieurs petits concerts sur la soiree. Du violon au "Djridou". L influence de la pleine lune a reunit tout le monde au meme moment et au meme endroit. Apres ce petit moment musical, nous etions une quizaine de peronnes (Mexicain, Ticos, Colombiens, Francais et nous) a chercher un endroit pour dormir mais c etait la pleine nuit. Mais comme on vous le disait los Ticos sont super acceuillants et donc une fille qui habitait chez sa maman a invite tout le monde chez elle...tout le monde a pu trouve une place ou il pouvait...Le lendemain nous avons repris le bus pour San Isidro, c est a dire encore 4h30 direction vers le sud. Beaucoup d heures de bus pour une fete, mais que voulez vous on est jeune qu une fois comme on dit...

3.2.07

Les joies de voyager en bus...

Nous voila partis, le coeur leger et les sacs a dos encore un peu trop lourd vers de nouvelles aventures en bus. Nous n avons pas encore eu le temps de voir grand chose du Costa-Rica. C est un pays assez touristique et un des plus developpe d Amerique Centrale. Beaucoup de parcs nationaux a voir mais un pays un peu trop cher pour nous. Du coup nous profitons de nos diverses rencontres pour pouvoir loger gratuitement. Nous avons ete rejoindre un ami francais rencontre au honduras qui travaille dans une association avec des enfants. Nous sommes vraiment agreablement surpris de la grande hospitalite des costaricains...

Voyager en bus est toujours une aventure, il faut toujours voir si il y a encore des tickets, et attendre au moins quelques heures...Hubert a toujours une pensee particuliere pour Patrice ou Frederic J. quand il s assied dans des places de bus deja trop petites pour lui. Enfin bon au moins on se fait conduire, et il n y a pas l air d avoir de problemes mecaniques...du moins pour le moment.