de tijuana a buenos aires

30.1.07

Cette fois ca y est !

Malgre :

- Un moteur completement casse
- Des retroviseurs electriques qui ne marchent plus
- Une vitre en plastique
- Un moteur d essui glace brule
- Un resevoir d essence oxyde
- Une radio sans code
- Des erraflures sur le cote droit
- Une table qui ne s ouvre plus
- Les reservoirs d eaux des essuies glaces troues
- Un coffre qui ouvre une fois sur deux
- Une voiture automatique dans un pays ou il n y a que des manuelles
- La seule voiture de ce modele existant dans ce pays
- Devant encore etre importee
- .....

Nous avons le plaisir de vous informer que notre Paceñita Burra Caprisioca vient d etre vendue pour la modique somme de 1400 dollars...Et nous nous estimons assez heureux !

27.1.07

Adios a la Paceñita Burra Capriciosa

4 mois de route, du 26/09 au 26/01

Trajet parcouru Encinita Ca USA – La Garrita Costa Rica
Elle aura parcouru 6 pays en 10049,6 km

Elle aura visite 26 mecaniciens
Americains 1
Mexicains 16
Guatemalteques 7
Nicaragueins 1
Costaricains 1

Elle aura transporte 8 personnes
Americains 2
Allemands 1
Peruviens 1
Neo Zelandais 2
Belges 2

Le 24 janvier 2007 a 17h30

Notre destination du jour etait la capitale du Costa Rica, San Jose. Mais notre Paceñita a plutot voulu aller san(s) Jose et donc s est arrêtee dans la montee de la Garrita, petit village meme pas situe sur la carte a une demi heure de la capitale. Peut etre cela lui rappellait-elle la garitta d Otay a Tijuana. On y etait presque…
Pendant notre journee de route nous n aurions jamais cru qu elle nous aurait lache ce jour la…Heureusement los Ticos (Costaricains) sont plus qu’ acceuillants. Ils nous ont aides a degager la voiture de la Panamamericaine qui fut la derniere route qu elle aura parcouru.
Encore une fois plus que decourages, nous avons ete boire un verre dans le seul
bar du coin. Nous y avons rencontré un ticos qui nous a offert son aide. Mais comme un autre nous l avait deja propose nous lui avons dit que nous le rappelerons….et nous sommes repartis dormir dans notre voiture sur un bord de route. C etait notre derniere nuit dans la Paceñita. Le lendemain matin nous avons appele le Tico du bar qui depuis lors nous heberge dans sa grande maison vu qu il n y a pas d hotel dans le coin et nous aide dans toutes les differentes demarches. Nous sommes pour l instant en train d essayer de vendre la Paceñita, du moins la carcasse. Le moteur nous a definitivement lache car les Guatemalteques ne s y connaissent pas en mecanique, ils l ont vraiment mal remonte. C est la fin d une aventure et d une grande experience nous y aurons cru jusqu au bout…mais nous aimons croire que c est le debut d une toute autre aventure et sans doute meilleure….Las cosas pasan por algo. ( Les choses passent pour quelque chose, comme on dit ici!)

La derniere photo de notre appareil !

Costa Rica, Pura vida.

Nous voila partis de bonne heure afin de traverser la frontiere de Peñas Blancas, ce qui nous a pris toute la matinee alors que nous n etions qu a 30 minutes du costa rica. Il a fallu passer de guichet en guichet…enfin toute une histoire. Mais deja a la frontiere nous avons pu constate la richesse de ce pays, qui se denote completement des autres pays d amerique centrale et qui s en sort plutot bien. Plus de machine a ecrire mais des ordinateurs, une frontiere beaucoup plus structuree. Nous avons meme essaye de soudoyer un policier afin de ne pas faire la file a l immigration mais l homme n a pas voulu. Belle difference avec le Nicaragua.

Viva Diriamba

San Juan del Sur une etape de trop

San Juan se trouve quasi a la frontiere du Costa Rica. Beaucoup trop touristique pour nous et nous en avons eu marre d etre entourre d anglophone surtout qu on venait de voir le film carnet de voyage…Ce qui nous a encore donner plus envie de decouvrir les coutumes des pays et non les endroits touristiques. Bref apres une nuit dans cette auberge nous avons enfile notre Paceñita pour aller camper sur une plage deserte de Madera…Pas de chance la voiture n a pas pu monter la cote en terre…Malgres nos divers essais. Donc nous avons ete a la plage de Marsella. En gros un endroit qui sera sans doute touristque quand les hotels seront finit d etre construit. Une famille qui construisait une maison nous ont gentillement propose de parque notre voiture dans leur cour pour passer la nuit. Nous ne nous sommes pas fait prier et on s est installe. L après midi nous sommes parties pour la plage Madera mais cette fois ci a pied. Ou en moins de 5 minutes l eau a emporte notre appareil photo………nous sommes rentres a la Paceñita assez depites. Apres avoir mange les oeufs achetes au poulalier d a cote, nous avons passe la soiree a jouer aux dominos avec les deux fils qui restaient dormir sur le chantier.

Les bons vieux John Deer du Nicaragua

On regrettrait quasi la STIB

El Gueguense de Diriamba

Notre petit sejour avec nos amis liegeois allait toucher a sa fin mais nous devions d abord assister au 15 aout national. Sauf qu ici c est le 19 janvier et que ca n a rien avoir avec la sainte vierge. En fait les habitants de San Marcos, de Dolores et de Jinotepe allait promener leurs saints respectifs pour rendre une petite visite au Saint de Diriamba. Le premier Saint part de San Marcos et va dans le premier village pour rencontrer le deuxieme, San Sebastián et ainsi de suite jusqu au bouquet final ou tout le monde se rencontre dans l eglise de Diriamba, la ville qui accueille la fete.
Le cortege des saints est suivit par la danse du Gueguense et d autres danses traditionelles. Le soir nous avons pu assister au Toro de Polvera. Il s agit d une personne qui porte un espece de taureaux en carton sur le dos et il court apres la foule. La petite touche originale c est que ce taureaux en carton est remplis de flux d artífice et explose dans tous les sens. Donc le but du taureau est de toucher les gens et le but de la foule est de repousser le taureau…Un rien dangereux surtout quand les gens lancent des bouteilles en verre sur le taureau. Aucun accident cette annee.
Le lendemain nous avons ete invite chez des amis d Elena et Julián. Nous avons mange le plat traditionel, bu le rhum tout aussi traditionnel et nous avons chante autour d une guitare.

Voila d ou vienent nos bananes...du bateau !

Et y en a qui prefere les limousines...

En route pour les iles

Nous voila sur la route d Ometepe. C est une ile qui se trouve sur le lac Nicaragua. Ometepe signifie entre deux volcans. Il nous etaient imposible d etre dans ce pays sans passer y faire un petit tour. Nous avons donc pris un ferry…assez local sur un lac en forme. N ayant pas envie de prendre le Taxi touristique bien cher nous nous sommes tente au stop…Nous sommes arrive sur La route principale et avons attendu…mais elle n est jamais venue. Bien que ce soit l ile la plus grand au monde qui se trouve sur un lac…ca reste toujours une ile. Donc nous avons opte pour le bus local. Un peu plus de trois heures entasse dans le fin fond du bus sur les pistes de l iles. Tout ca pour arriver dans le centre touristique de merida qui ressemble a un carrefour desert au milieu des cochons et de la vegetation tropicales. Une vrai bouffee de nature.
Nous nous sommes tente au cheval…mais ils etaient assez reticent a l idée. Nous soupconons leurs maitres de les avoir dresse pour ne pas depasser le perimeter d 1 km au dela de leur maison. Meme avec les coups de cravaches il n y avait rien a faire donc nous avons rembrousse chemin de peur que l on soit denoncer pour maltraitance d animaux.

La ciudad de Jinotepe

Leon ne nous a pas paru une ville incontournable. Certes elle a bien quelques belles eglises mais cela s arête la. Nous etions donc imaptients de decouvrir Granada. Mais nous devions premierement faire une halte a Jinotepe pour retrouve Elena et Julien, deux bons vieux Liegeois rencontres a Antigua. Jinotepe nous a acceuillis les bras ouvert, car nous y avons retrouves nos amis et la Paceñita aussi, ca faisait longtemps qu elle n avait plus vu deux cousines eloignees…ce qui lui a mis un peu de nostalgie au moteur. Encore une fois nous avons explique a Elena et Julián les risques qu il y avait de faire notre petite semaines tourisitique en voiture. Une de leur connaissance nous a bien certifie que le pays etait assez plas et que les routes que nous allions prendre faisaient partie des meilleurs du pays. Donc nous voila partis pour Granada qui est sans doute en grande competition avec Antigua dans le palmares des plus belles villes coloniales d Amerique centrale. Quant a sa rivale Leon elle peut rentrer aux vestiaires…facon de parler.

Granada la belle !

Leon

Leon et fier de l etre

Depuis la frontiere nous avions embarque deux Neos Zelandaise dans notre Paceñita. Nous leur avions bien sur explique les risques eventuels de ne pas arriver. Nous allions tous les 4 jusqu a Leon, l une des deux villes coloniales du pays, la rivale de Granada. Nous avons trouve une auberge qu un espagnol nous avait conseille quelques jours avant. Nous avons ete super bien acceuillis par les gens. On nous avait dit que les Nicas etaient bien plus ouverts que los Catrachos ( les gens d Honduras) et bien cela c est confirme en moins de 5 minutes. Faut il encore ne pas utiliser des expressions voisines car les Nicas sont tres patriotes et n hesiteront pas a faire remaquer qu ici ca ne ce dit pas comme ca.

Nicaragua, Nicaraguita

A chaque passage de frontiere il faut se mettre en tete que nous arrivons dans un nouveau pays. Il faut se faire a la monnaie locale, aux mots et expressions qui changent pour designer une meme chose, aux habitants … Bref a l entree dans un nouveau pays! A peine nous avions fait nos premiers pas au Nicaragua que nous avions remarque que ce pays n avait plus rien avoir avec l Honduras. Et qu il serait preferable d apprendre assez vite les expressions locales ainsi que les coutumes.
La premiere chose qui nous a frappe c est la pauvrete. Sur les 10 premiers kilometres de routes des enfants rebouchaient les trous de la route avec du sable. Chaque fois qu une voiture passe, ils essayent de tout faire pour l arrete afin de recevoir une petite piece. Ou encore la police qui arrete a tour de bras pour essaye de sous tirer le moindre petit Cordoba. Nous avions quitte le pays vert de l Honduras pour retrouve le pays des lacs et des volcans.

Banderia de los nicas

13.1.07

Nicaragua, nous y voila!

Ca y est, avec beaucoup de sueur et de patience, nous avons traverse en deux heures la frontiere entre le honduras et le nicaragua. Quelle folie! nous avons ete assailli par une quizaine de type qui voulaient nous conduire au poste frontiere, contre un petit billet. On avait jamais vu ca, mais que voulez vous, les gens font ce qu ils peuvent pour gagner leur vie...
Les paysages sont superbes, un peu desertiques, avec certaines routes pleine de trous. En passant dans les villages pour arriver vers Leon, nous avons pu remarquer a nouveaux les pauvres habitations des petits village. Savez vous que le Nicaragua est le deuxieme pays le plus pauvre apres Haiti? Les habitants, les nicas, comme on les appelle ici sont assez sympa. Apres avoir vu un peu Leon, nous sommes a present a Jinotepe, ou nous avons rejoint 2 liegois rencontres a Antigua.

12.1.07

La fameuse "Panamericaine"

Notre auberge a Amapala

L ile d'Amapala, une rencontre avec le vrai honduras

Comme nous n avons pas eu une tres bonne impression des "Catrochas" ( honduriens) et du pays, nous avons voulu nous donner plus de temps pour connaitre un peu leur culture.
Nous nous sommes arretes un peu au hasard sur l ile du tigre a Amapala, juste un peu avant le Nicaragua. Tout d abord pour y acceder il faut que la barque soit remplie, 10 personnes minimum, sinon elle ne part pas. Ensuite, nous sommes arrives a Amapala, ancien port principal du Honduras. Directement nous avons fait connaissance avec une des habitantes de l ile. Nous avons pu constater que la ville, ou plutot le village portuaire est en declin depuis plusieurs annees, depuis que le port est centralise a San Lorenzo, un peu plus loin sur le continent. Les habitants sont assez pauvres et vivent dans des conditions assez rudimentaires, les maisons sont toutes faites de vieilles planches de bois, ou la peinture a eu le temps de s ecailler. La plupart de ces habitants attendent que la vie se passe en esperant qu un jour peut etre, le village redevienne comme avant. Nous avons donc pu apprecier la tranquilite de ce petit village ou tout le monde se connait, et ou nous avons loue, l unique chambre de l hotel du coin. En dessous de notre chambre, il y avait le petit magasin, ou chacun vient chercher un coca-cola ou autre friandise, et ce a n importe quel moment de la journee. Nous n avons pas hesite a nous assoir pendant 2 jours sous le porche du magasin, bien que nous aurions voulu monter le volcan de l ile pour avoir une vue sur le Salvador, le Honduras et le Nicaragua, mais la chaleur en a decide autrement. Sur cette ile, les gens n hesite pas a s arreter pour engager la conversation et paraitrait- il que la majorite vivrait de l argent que leur proche leur envoit des Etats-Unis. C est pour ca que nous avons eu l impression que les gens passent leur vie a attendre, au gre des marees. Nous aurions voulu partir un jour plus tot, mais vers 3 heures de l apres midi, il n y a pas assez de gens pour remplir la barque vers le continent. Donc nous avons passe notre deuxieme soiree sous la penombre des etoiles car l electricite a ete encore coupee, a discuter avec les divers clients.

Petit coucher de soleil avec vue sur le Salvador

Que le meilleur gagne !

La isla del Tigre

Traversee du Honduras

Apres avoir recupere notre voiture a Jocotan, nous sommes partis avec notre Pacenita vers une nouvelle contree inconnue a nos yeux, l ouest du Honduras. Nous avons ete voir le site de Copan, puis nous avons fait etape a Gracias et a Comayagua. Ces villes auraient pu interessantes si on avait pris le temps de s arreter quelques jours...mais bon que voulez vous nous ne pouvons pas faire toutes les parcs naturels de l amerique centrale...Une des caracteristiques de ces villes, c est qu elles ressemblent beaucoup a des petits villages. Les gens comme au Guatemala, se levent avec le soleil et vont se coucher avec.
Ce qui nous aura surtout retenu notre attention ici, c est la route abominable qu on a pris entre gracias et comayagua, 3 ou 4 heures pour faire 50 km sur un chemin de montagne rempli de pierre et de trous...dans certaines parties du chemin nous avons du faire du slalom entre les machines et ouvriers qui travaillaient.
Heureusement nous sommes quand meme arriver au village de la Esperanza, ce qui fut un bon exercice pour la Pacenita, et pour nous.

Gracias, entre les montagnes

8.1.07

Honduras, tout de vert vetu

Nos amis les mayas

Copan, los ojos en los nubles

Y en qui ont eu moins de chance

Punta Gorda, Roatan

Petit Flash back

N ayant pas voulu rester bloque a cause de notre voiture, nous sommes partis pour les iles de l honduras pour feter l annee 2007. Nous ne nous sommes pas prives car nous avons pris l ile la plus chere ! Et par consequent la plus touristique...Que voulez vous ce sont les aleas du voyage en groupe ( nous etions avec le couple Germano-Peruvien).
Quoiqu il en soit nous avons profite au maximum de l endroit meme si nous avons du rester dans l hotel le plus pourave de l ile. Au programme, il y avait plage, plonge sous marine afin de visiter la deuxieme barriere de corail au monde, Kwad pour parcourir les +/- 50 km de long de l ile et evidement soirees balneaires avec les nombreux nouveaux amis rencontres, d un peu partout, des costaricains, turques de new york, guatemaltecs, francais et autrichiens...

Coquillages et crustaces...lalalalalalala

Les Breves suite et fin !

Apres plus d un mois et demi d operation intensive, notre Paceñita est enfin sortie d affaire. Nous sommes au honduras et la voici comme neuve ! Nous avons troques nos derniers quetzals contre des lempiras (monnaie locale) et nous avons echange notre moteur a injection contre un carburateur Toyota...Pourvu que ca dure. Nous avons deja fait +/-500 km et nous lui donnons un petit 7/10. Dernier modification que nous devrions faire...nettoyer l interieure du reservoire qui a eu le tps de s oxyder ces 18 dernieres annees.

On the road again !

2.1.07

Feliz ano nuevo 2007

Tout d abord une bonne annee a toutes et a tous...
Nous sommes pour le moment dans une ile de l Honduras a Roatan aux Caraibes et tout se passe bien pour nous.
Nous vous donnerons plus de nouvelles quand l internet aura decide de baisser de prix. Ici c est exhorbitant +/-10 euros de l heure.