de tijuana a buenos aires

25.7.07

Le 27 septembre 2007

C est la fete de communautre francaise ! C est aussi les 10 ans de mariage de ma soeur Sylvie de avec son mari Frederic ! Et c est aussi...la date de notre retour sur le plat pays qui est le notre !
Et oui apres quelques 12 mois et 23 jours depuis notre depart, nous nous sommes dit qu il etait temps pour nous de venir vous faire une grosse bise et en profiter pour commander un cornet de frite sauce riche ! Nous partirons du Paraguay jusqu a Sao Paolo de la nous prendrons un autre avion vers Milan pour ensuite effectuer notre derniere escale jusqu a Bruxelles. Total du voyage un peu plus de 24h00!

Mendoza

Apres quelques mois de voyage, on a finit par prendre ses petites habitudes...Et nous notre petite habitude c est de se perdre dans les petits villages ! Mais les villages de l Argentine, sauf peut etre du nord, n ont pas grand chose avoir avec ceux de la Colombie, Equateur, Perou, Venezuela et Bolivie. Nous avons vite compris que dans la petite ville de La Rioja ou nous sommes restes a peine 2heures que notre portefeuille ne suivrait pour la nuitee. Nous nous sommes donc retrouves a Mendoza, autre ville du vin ! La route de vin n avait rien de spectaculaire mais le petit rouge se defendait pas trop mal. Mendoza est la quatrieme ville du pays, c est une ville tout a fait moderne un peu comme n importe quelle ville europeenne. Si ce n est ces petits details qui vous font traverser les annees 60 avec les vieilles peugeot et renault et les pique-nique en famille, jusqu aux annees 80-90 ou le pantalon "stretch" faisait fureur. Et puis ces nombreuses personnes qui se balladent thermos dans un main et mate dans l autre ! Et puis il y a le football, avec le fameux Maradona, et dimanche passee l argentine a ete championne du monde des mois de 20 ans...Nous avions parie contre l Argentine lors de la finale histoire de faire descendre leur egaux....mais sans resultat !

19.7.07

Las bodegas

Boire un petit coup c est agreable...

Apres avoir passe 3 jours a Salta, nous sommes finalement partis pour Cafayate, petite ville un peu plus sympathique a 4 heures plus au sud. Salta n ayant rien de special, juste une ville comme tant d autres. A Cafayate, nous en avons profite pour faire le tour des bodegas (caves a vin) a velo.
Il faut quand meme dire qu en plus de 10 mois et demi de voyage, nous attendions impatiemment l Argentine pour boire un bon verre de vin, sans que ce soit un chateau-migraine.
Avec 4 autres francais, nous avons enfourches notre bicylette pour nous rendre aux degustations, le tout sous un soleil de plomb. Ici la specialite c est le vin blanc mais bon franchement, on a pas trouve qu il avait quelque chose d exceptionnel. La ballade etait assez sympa mais rassurez vous on conduisait encore droit, on etait loin d etre pompette car les degustations ne contenait que deux ou trois gorgees! Puis, nous avons fait un pic-nic bien merite...autour d un petit rose et d un sandwich...

Les vignes de Cafayate

Notre arrivee en Argentine

C est avec un peu de regret que nous avons quitte la bolivie, mais bon mentalement des fois la bolivie ca fatigue aussi...L argentine: quel choc apres la bolivie!...nous n etions pas encore prets a nous retrouver dans un pays si "europeeanise"... nous avons meme deja l impression d avoir un peu quitte l amerique du sud. Les bus sont tres luxieux, les terminaux bien organises, les routes ne nous secouent meme plus car elles sont asphaltees, et il y a meme des passages pour pieton! En plus de ca, il n y a quasi personne qui vend des choses dans la rue et il fait plutot propre. Bref, un monde de difference.
A peine arrives a la Quiaca, premiere ville frontiere argentine, nous avons ete surpris par le nombre de voiture, notamment de vieilles voitures peugeot. Nous voyagions avec un couple de hollandais, rencontres en bolivie, mais avec qui nous nous sommes aussi croise en equateur et comme nous devions attendre quelques heures avant de prendre notre bus de nuit pour Salta, nous nous sommes vite attables autour d un bon morceau de viande (ah ca faisait longtemps... ) et d un match d un foot, argentine- mexique, la semi-finale de la copa america. Autant vous dire qu Hubert avait soigneusement enfile sa vareuse mexicaine et qu il etait le seul supporter, mais que les argentins eux, avaient deja sorti le champagne. Et en effet, hubert a pu aller se rhabiller vite fait car les argentins etaient assez fiers d avoir remporte la partie...

13.7.07

Artistiquement vôtre !


Vrrrr, fait l avion !


La isla del pescado


Moment de detente


Salar de Uyuni, 6h25 du matin


Les flamands dansent sans rien dire...


Une des nombreuses lagunes


El arbol de Piedra


El desierto de Dali


Un petit crachat pour la camera?


Recherche : route praticable


Sur les traces de Billy the Kid


Le sud de Lipez et le Salar de Uyuni

Il s agissait d un des must touristique de notre voyage en Amerique latine !
En quelques mots et surtout en quelques photos, pour vous decrire les paysages epoustouflants que nous avons parcouru en Jeep pendant 4 jours durant. Lagunes colorees en tous genres, volcans actif ou non actifs, geyser a plus de 5200 metres, deserts de sable et deserts de sel interminables, neige et cactus, bains thermaux, flamands roses, lamas, autruches, villages perdus, temperature frolant les -15 degres la nuit et petits jeux sur les perspectives. On vous laisse pour le plaisir des yeux...

Pause coca


Le travail dans les mines du Cerro Rico

Une fois le Cerro Rico epuise de ses ressources naturelles a l etat pur, les espagnols et tous les autres capitaux etrangers ont deserte la belle Potosi, qui a l epoque equivalait a un Paris ou un New York. Charles Quint l avait meme elevee au statut de ville Imperiale. Maintenant Potosi est une des villes les plus pauvres de Bolivie et traine un lourd passe derriere elle. Les mines sont encore en activite. L esperance de vie d un mineur est de 40 a 45 ans, une fois qu il rentre dans la mine. Ils y rentrent jeunes ainsi ils connaissent mieux les dangers de celle-ci. Aucun mineur ne depasse les 61 ans d existence. Les rares qui s approchent de l age de la retraite sont mis a la porte un mois avant de pouvoir toucher leur 100 euros de pension mensuelle.
Nous avons donc hesite sur le fait d aller visiter ces mines....L histoire et le present etant tellement pesant que ca aurait pu etre malsain. Nous sommes finalement partis avec un groupe de touristes anglophone....et nous avons fait des groupes selon la langue de la visite. Il suffit de choisir l espagnol pour avoir un guide rien qu a nous ! Notre guide est aussi un des 1500 mineurs du Cerro Rico. Nous sommes restes a peine 2h dans ces mines...les mineurs eux y passent 12h par jour pendant des dizaines d annees...En a peine 2 heures, Sophie avait perdu sa voix, on ne pouvait plus se defaire de cette odeur de minerai et de tant de poussiere. Il suffit de montrer du doigt une petite tache blanche sur les parois et de demander de quoi il s agit pour vous entendre repondre: de l arsenic ! Et bien sur on ne vous parle pas des odeurs de plombs, de gaz, d amiante, etc. Les conditions a l interieur doivent plus ou moins ressembler aux conditions de Germinal ! Petites galeries avec des planches de bois assez vetuste pour retenir les murs...Les mineurs ne sortent qu a la fin de la journee de ces mines. Au 4 eme niveau, il peut y faire 45 degres. Ils ne mastiquent que des feuilles de Coca pour couper la faim et la fatigue et boivent les boissons gazeuses que les touristes apportent ! Les mineurs y travaillent de generation en generation, ils ont tous l illusion de trouver le bon filon et de devenir riche un jour. Cela fait 13 ans que plus personne ne l a trouve. D autres encore viennent d autre ville de la Bolivie, c est en general les premiers qui meurent dans les accidents (10 accident mortels par mois). Nous avons rencontre un jeune de 15 ans qui etait venu travailler depuis 3 mois a Potosi. Le salaire moyen dans les mines est de 30 Bol ( 3 euros) par jour soit deux fois plus qu a la Paz.
Nous avons aime la maniere dont notre visite s est deroulee, cela n en reste pas moins une experience assez troublante.

Retour a l air


Potosi la riche ?

Le fantome de Potosi nous suivait depuis presque le debut de notre voyage. Deja a Portobelo au Panama, on nous racontait que les esclaves africains a l epoque devaient transiter par la pour se rendre au Cerro Rico (la montagne riche) de Potosi ! Nous allions enfin y arriver....
En tant qu Europeen on ne peut pas etre insensible a ce pillage occidental. Les livres d histoire racontent qu il y aurait plus de 8 millions de morts (indigenes et africains) lors de ses exploitations minieres en 3 siecles... Apparement on serait bien en dessous de la realite. D autres plus farfelus vous racontent qu avec la quantite d or et d argent extraits du Cerro Rico on aurait pu construire un pont d or et d argent entre Madrid et la Bolivie. D autres sources moins fantaisistes racontent que la quantite d or et d argent arrivee en Europe de Bolivie correspondait a 3 fois le capital europeen de l epoque ! Nous pouvons donc admirer nos eglises et chateaux sous un autre oeil. Surtout quand on sait que la Bolivie est un des pays les plus pauvres d Amerique du Sud.

6.7.07

On ne deviendra pas comme Cuba !


"Viva" les couleurs de Santa Cruz


Sucre La capitale ou pas?

Notre grande question depuis notre entree en Bolivie est: Quelle est la capitale? La Paz ou Sucre? Sucre est bien la capitale du pays. C est ici que la Bolivie a gagne son independance grace a Monsieur le general Sucre, La Paz etant la capitale de fait ! Quand on voit les routes de terre qui connectent la capitale Sucre au reste du pays, ca nous laisse perplexe sur le fait qu elle soit l unique et seule capitale du pays mais bon, nous en avons profite pour tater un peu la temperature la-bas...Pour le moment ca chauffe pas mal dans le pays. Manifestations, bloquages des routes etc. Bien que Evo Morales soit le premier president indigene et fort ami avec Chavez, Castro et Ortega, les Boliviens ne sont pas prets a se laisser "cubaniser". La Bolivie est divisee entre l occident et l orient, entre les gens de l Altiplano de la province de la Paz et les gens de la jungle de la region de Santa Cruz et du Beni. Santa Cruz etant le centre economique du pays, ils donnent 70 pourcent de leur revenus aux gens de la Paz...du coup il y a des tensions. Le president veut enlever l autonomie des departements et que ceux qui sont plus forts aident les plus faibles. Et, comme si ce n etait pas assez les etudiants s y mettent aussi et ne veulent pas qu on nationalise leurs universites ajoutez a ca les paysant qui veulent dire leur mot. Les plus alarmistes parle d une future guerre civile...mais les boliviens etant un peuple assez pacifiste il en faudra encore un peu plus nous pensons.

Los campesinos descendent en ville


En route vers l autonomie


"No hay..."

Comme dans tous les pays que nous avons traverses, nous avons toujours aime nous perdre dans les petits villages. Le seul probleme c est qu en Bolivie pour sortir d un village il faut un peu de patience...leur expression favorite etant "no hay" (il n y a pas), c est une expression qu ils utilisent un peu pour tout mais surtout pour les bus! Bref apres 3h de trajet debout dans un camion qui transportait du bois et faisant office de bus...Arrives a Vallegrande nous avons attendu 4h une connection vers Sucre. Le bus etant plein a trouve bon de ne pas passer devant le bureau de son entreprise. Donc un autre bus nous a emmene jusqu a Mataral, une sorte de village carrefour. La bas nous avons encore attendu 4h avant de pouvoir arreter un bus qui pourrait nous emmener jusqu a Sucre a 8h de la. Bref il faut avoir le temps...et un bon livre !