de tijuana a buenos aires

31.5.07

Hual...huas West


Ole Ole

Le lendemain, nous avions entendu qu il y avait plus ou moins la meme fete a Hualhuas, le village d a cote....avec une corrida en prime ! Arrives sur place, la fete avait une autre dimension que celle de San Jeronimo. Il y avait des groupes de danseurs dans tous les sens et ils paraissaient infatiguables...au contraire de nous deux accusant un petit peu le coup de la veille.
Nous avons regarde les danses jusqu a l heure prevue de la corrida c est a dire 15h. Bref cette fameuse corrida n a pas commence avant 17h00. Nous avons pris place dans les gradins de l arene...qui avaient l air assez scabreux ! Ceux qui ne pouvaient pas payer les 0.75 eurocents d acces se placaient en dessous des gradins prets a assister au spectacle a travers les planches de l arene. Une fois assis, nous avons attendu...et encore attendu. Finalement la premiere vachette est entree en scene tel que dans un bon vieux Interville. Le torrero avait l air plus figuratif qu autre chose. Certains danseurs qui dansaient dans l arene a cote de l orchestre ainsi que certains spectateurs n hesitaient pas a lui voler la vedette. Ils faisaient entrer vachette sur vachette....Elles etaient plus ou moins effrayees par les gens et la musique et elles n avaient pas l air fort agressives. Bref cela ressemblait a une grosse blague. Mais nous ne nous plaindrons pas que pour une fois ca ne se finisse pas dans le sang. Une bonne vieille tradition espagnole quelque peu adaptee a la sauce peruvienne! Mais pour les amateurs de vraie corrida n ayez pas peur, on nous a dit que certaines corrida finissaient aussi avec la mort du taurreau!

on ne dirait pas non a un petit pas de danse



La fiesta patronal de Hualhuas


La patience a bien des vertus

Il n y avait qu une seule solution: prendre notre mal en patience et attendre un moment propice a notre fuite! Une fois ce moment arrive, sophie avait deja atteint la sortie, quand je me suis fait invite par 3 personnes qui voulaient absolument que je trinque avec eux ! Mais on ne savait toujours pas a quoi? Ils ont commence a nous parle de leur fete la Cruz de Mayo. J ai vite ete recherche sophie dehors nous avons goute plusieurs boissons locales. La "leva", canne a sucre bien fermentee et la "chicha" (sorte de jus de bettrave) etait gardees bien au frais dans les sceaux de 5 litres qui passaient de pieces en pieces.
Chaque personnes deguisee lors de cette fete represente quelque chose. Il y a ceux des villages alentours qui sont la en tant qu invites et il y a ceux qui ont les habits representatifs des differents pays d amerique latine et d espagne. C est un sorte de jeu entre les conquistadors et les pays conquis qui se rebellent. Au fur et a mesure que les heures avancaient nous rencontrions des gens interessants dans cette petite bourgade. Et nous avons finit en dansant tous ensemble en rond sur une petite place de village de San Jeronimo. A la fin de la fete, il passe le relai au nouveau majordome qui acceuillera tout ce beau monde dans sa maison l annee prochaine.


Les suiveurs d orchestre


Un peu de Leva et ca repart !


La curiosite est un vilain defaut

A vrai dire la premiere heure fut un peu rude. Les invites etaient disperses dans les diverses pieces de la maison. Nous avons ete places dans une espece de piece couloir entourree par les "chefs de tribu". Ils etaient assez impliques dans leur role a tel point qu ils nous parlaient en Quechua...meme s ils parlaient tres bien l espagnol. En face de ce groupe installe en U, le saoul de la fete voulait absolument nous tenir compagnie. Apres quelques demandes en mariage de la part du saoul a Sophie et plusieurs blagues en Quechua incomprises des "chefs de clans" nous aurions bien aime nous evades discretement. Mais impossible, le repas 3 pieces, venait de nous arriver dans les mains. Evidement bien avant les autres invites mais apres les chefs quand meme. Au menu : soupe et pomme de terre en sauce et de delicieuse truite, le tout sans couvert.

San Jeronimo - Fiesta de la cruz de mayo


Huancayo et ses bleds

Une fois arrives a Huancayo, la ville n avait rien de trop particulier...ni belle, ni moche, bien au contraire. Tant d heures de bus la veille nous avait mis les jambes en forme pour une petite ballade. Au pif nous avons choisi de nous rendre a San Jeronimo. Peut-etre parce que sur le depliant il y avait un lama? A defaut de lamas, le village en est depourvu parait-il, nous sommes arrives sur la place centrale du petit village, qui pour un samedi avait l air bien anime...
Il y avait une vingtaine de personnes habillees en costume en train de boire a la biere. Le tout accompagne par l orchestre local. Tout d un coup cet orchestre s est mis en route, ce qui a forme derriere lui une petite procession. Tel un ane derriere une carrotte, nous nous sommes enfonces dans les ruelles etroites du village. Nous etions les seules personnes etrangeres a la fete en train de les suivre. Nous avons emis toutes les suggestions: Fete de mariage, communion, de famille, enterrement? Bref nous avancions avec prudence. Tout a coup le cortege entra dans une maison, donc nous avons fait mine de suivre notre chemin...mais il etait trop tard...Nous etions plus qu invite a participer a la fete dans la maison du "majordome".

El cerro de Pasco


26.5.07

La chance ne tient qu a un fil

Au programme nous avions +/- 20 h de bus pour arriver a Tarma. Le bus ponctuel est parti a temps. Malheureusement 3h plus tard, la piste etait impraticable du aux fortes pluies de la journee. Le bus eteint son moteur et ses phares et nous voila a attendre...Mais jusqu a quand? Il etait 9h du soir. Vers 23h00 le bus a repris son chemin pour de nouveau s arreter 20 metres plus loin. On avait pourtant repris espoir. Il nous paraissait aussi plus ou moins impossible que quelqu un soit en train de reparer la " route" a cette heure-la de la nuit. Mais nous etions dans l erreur. Le bus a +/- repris une allure correcte vers 2h00 du matin. Heureusement que nous avons perdu 5 h dans cette boue amazonienne. Des fois ici ca ressemble un peu a l epoque des Western. Les cheveaux ont ete enfermes dans les capots des bus qui jouent le role des diligences modernes. Le bus soudainement freine brusquement et rentre a en contact avec une branche d arbre sur le passage. Ni une ni deux le chauffeur recule et arrive, avec beaucoup de chance malgre la boue a contourner cette branche. Nous venions tout simplement de l echapper belle. Car en faisant cette petite manoeuvre notre "diligence" a depasse deux bus qui etaient en train de se faire braquer par des voleurs. Il etait 4 heure du matin. Nous avions remaque qu ils s etaient passe quelque chose mais nous ne savions pas quoi exactement. Nous l avons vite su, une fois arrete a la prochaine alte ou tout le monde remerciait le bon dieu et sa grandeur.
Le jour allait se lever nous etions sortit d affaire et nous avons continue notre voyage jusqu a la Oroya. Le chauffeur du bus voulait nous laisser a un endroit mais certains passagers nous ont dit de descendre plus tard car on risquait de se faire braquer a nouveau. Finalement un paysan peruvien devait descendre aussi et nous l avons accompagne jusqu a Huancayo au lieu de Tarma. Il nous a fallu 26h au total pour arriver a destination...Nous etions bien contents de pouvoir deguster un bon repas car le bus avec toutes ces histoires ne s est arrete que 3 fois.

Pucallpa - El rio ucayali


Petit emprunt de pirogue...


Pucallpa, a l autre bout de nul part !

En route pour Pucallpa et ses 10h de pistes. C est assez etrange de faire autant d heures de route au milieu de la jungle, au milieu de nulle part pour arriver dans une ville de 150.000 habitants. La ville est assez bruyante et polluee. Il y a tres peu de voitures mais enormememt de "Tuc tuc" et de motos de tout style. La ville vit au rythme de son fleuve et de ses lagunes...entourrees de la jungle basse. Nous avons directement pris contact avec Neyser, un ami des amis de Tingo Maria. Nous etions embarques a 3 sur sa mobilette pour faire un rapide tour de la ville. Il nous a presente aussi a Alan un autre ami qui a une moto taxi et qui nous a ballade pendant 2, 3 jours.
Il nous a emmene en pirogue avec un de ses amis...Ils avaient un ami qui...enfin bref les connaissances ca aide et la pirogue etait a nous. Du coup nous nous sommes ballades dans les lagunes a voir les pecheurs et les oisaux au milieu de l Amazonie. Nous avons ete discute avec un monsieur qui fabrique sont propre jus de canne a sucre. Nous pouvions demander la taux de fermantion voulu...
Enfin nous avons discute politique du perou et international en gros nous avons refait le monde autour de notre verre de canne a sucre avec ce monsieur qui ne voulait plus nous laisser partir!Plus tard dans la journee nous avons ete dire bonjour a un groupe d agriculteurs, par chance, c etait l heure de leur 4h. Au menu: jus de Yuka. (une petite fermantion leur etant necessaire). Nous avons pu deguster une quantite de nourriture ou de boissons typique de la jungle. Les peruviens qui nous ont acceuillis les bras ouverts se faisaient un malin plaisir de nous faire decouvrir de nouvelles specialites culinaires de la region.
Nous aurions aime reste plus longtemps mais la pluie en a decide autrement. Nous avons du annule notre ballade dans les communautes alentours et apres une bonne grosse journee de pluie nous sommes remontes dans le bus, cap vers le sud.

Cherchez "La belle qui dort" dans les montagnes de Tingo


21.5.07

Les papy font de la resistance !

Notre samedi a Tingo Maria allait se resume a peu de chose : Internet, profiter du soleil, etc.
Nous sommes rentres dans un petit magazin et la nous sommes tombes (sans se faire mal) sur deux papy en train de boire quelques bieres au comptoir. Nous n avons pas pu y echapper et nous avons du partage la bouteille...Ils avaient en effet un bien autre rythme que le notre. Il faut dire qu il etait 3h de l apres midi. Wilfried est journaliste, presse ecrite, radio et tele, et en a profite pour nous interviewer avec son dictaphone et de nous prendre en photo pour la prochaine edition de son journal. L autre papy, Oscar, en profitait pour appeler son neveu a Rouan pour lui dire qu il etait pour l instant avec deux belges. Et nous avons du bien evidement du saluer le neveu. Ensuite Wilfried a voulu nous ammene a un fete de soutien pour une etudiante de l universite. Histoire de lui payer les papiers de son diplome. Donc nous sommes partis avec les deux papy jusqu a la fete. Ce qui ne fut pas des moins folklorique...Les deux resistants etant un peu saoul et roulaient a du 2 km/h au volant de leur ford des annees 70 et s arretaient tous les 5 metres pour demander leur chemin "Buenos Aires" (Serait-on 3 mois en avance?) et lachaiant des blagues au passage. Nous sommes arrives a la fete et avons rencontre plusieurs personnes....dont certains qui nous ont convaincu de nous rendre a Pucallpa a 10h de la voir des amis a eux !

20.5.07

Ah ce bon vieux Willy !


Boa ou boa pas ?


Journee animaliere

Hier, apres avoir visite les fameuses grottes de la lechuzas, nous sommes partis nous faire une journee "animaliere". Nous nous sommes promenes dans l universite, ou ils ont quelques animaux de la jungle en cage: singe, parresseux, toucans, tigres...
C etait sympa nous avons pu les toucher... apres nous sommes partis dans un serpenterio, ou nous nous sommes fait copain-copain avec les serpents. Heu surtout Hubert...

Même pas peur...


La coca, une realite...

Nous etions a la recherche d une petite bierre pour passer la soiree, donc nous sommes aventures dans le centre. A peine assis en terrasse, deux personnes nous invitaient deja a la discussion. L un etait professeur a Lima et l autre agriculteur a Tingo Maria. A Tingo Maria il n y a pas mille sortes d agriculture. En fait les paysans ont deja voulu planter autre chose que la coca, mais le gouvernement ne les aide pas. Ils interdisent la cultivation, quoiqu il existe une societe anonyme de coca, sans donner d autre alternative. Une fois qu ils ont leur recoltent de fruits, de pommes de terres ou autres, comment peuvent ils faire pour les vendre si personne ne les aident a les exporter ou si il n y a pas d acheteurs. Ils n ont plus qu un recours, c est planter la coca, la ou il y aura toujours de la demande. D ailleurs le gouvernement achete 1 pour cent des recoltes.
La coca est une plante medicinale qui a beaucoup de vertus. Elle existe depuis plus de 4000 ans.
Nous etions a notre table avec nos deux nouveaux compagnons, il n a pas fallu lontemps pour aborder ce theme. Hugo, l agriculteur, nous disait que dans les villages aux nord de Tingo Maria, tous les cultivateurs font les deux processus de la coca. C est a dire la feuille pure et medicinale (mastiquee par les paysans pour les faire oublier la faim) ainsi que la beaucoup moins naturelle mais tout aussi pure cocaine, comme ils l appellent. Parait il que les villages allentours sont dangereux car remplis de narco-traficants. Au debut, Hugo avait du mal a comprendre qu on soit a Tingo Maria juste pour decouvrir. Bref il a voullu nous invite dans son village a nous presenter a sa femme et enfants et bien sur a ses plantations. Ils nous a bien fait comprendre que dans ces villages personnes ne vient s y perdre et si quelqu un vient il a plutot interet a connaitre des gens. Donc en gros y aller sans lui serait tres dangereux. Au debut nous etions assez enthousiasme sur le fait d aller filmer la bas et d interviewe des gens....ensuite on y a repense un peu et puis encore plus....et finalement on est pas sur que ca soit une grande idee...quoique tres interessant.

Tingo Maria

Le village de la Union n etant qu une etape, nous avons du repaquetter notre bardat et nous affronter au 6h de piste qui relie de la Union de Huanuco. Le decors etait toujours aussi spectaculaire. Des montagnes en veux-tu, en voila. Arrives a Huanuco nous avons saute dans un autre bus (3h en plus) pour notre destination finale: Tingo Maria ! Les portes de l Amazonie.
Nous avions apercu les gens de la cote ensuite les gens des montagnes et nous allions enfin decouvrir la population de la jungle. A peine arrives le ton etait donne, nous etions les seuls etrangers et les gens se demandait ce qu on pouvait bien faire a Tingo Maria. Mais chaque fois qu une occassion se presente, les gens n hesitent pas et entammer la conversation. Nous n avons pas trop tarde a comprendre aussi les problemes de la ville. Tingo Maria est juste aux portes de la jungle, tout juste ou les plantations de coca poussent. La semaine derniere les paysans qui cultivent la coca ont entame une greve. C est une realite de la ville et sans la coca beaucoup ne pourraient survivre. Une autre realite de Tingo Maria c est la bella dormiente ( la belle qui dort). La ville est entourree de montagnes et ses formes dessinent le corps d une dame qui est allongee et qui bien sur est endormie. Son bien aime s en est alle et elle attend donc son retour. Les legendes ne manquent pas et les habitants ne ratent jamais l occasion d y faire allussion.

18.5.07

Pendant ce temps dans la Pampa


17.5.07

Para bailar la Pampa....


Ah cette fameuse Pampa

Arrives au dessus de la montagne ou se trouvait le fameu site inca de Wanuko Viejo, nous sommes tombes sur l image des andes que nous avions toujours imagine. Immense plaine d herbe jaunatre, entourees de hautes montagnes vertes, avec quelques maisons de terre etalees plic ploc et des chevaux, vaches et moutons se balladant au gres du vent. Un enfant montant un cheval a cru. Mais ou sont ces fameux lamas...peut etre plus dans le sud. Concerant ces ruines elles sont peut etre plus Machu que Pichu ! Il y avait bien deux trois pierres entassees franchement rien de quoi en faire un tas (de pierre)....Sans doute que nos amis architectes les auraient vu d un autre oeil...et encore pas sur du tout ! Bref ce qui nous a plus marque c est cette tranquilite a presque 4000 m et l amabalite des gens que nous avons croise et avec qui nous avons discute quelques instants.

Un village + un village = La Union !

Notre petite escapade de Caraz et ses cordilleres blanches et noires nous ayant bien remis d aplomb, il etait temps pour nous de prendre le taurreau par les cornes comme on dit et de bien choisir notre itineraire ! Nous avons opte pour celui qui ne se trouvait pas dans nos deux guides ! Les 3 premieres heures sur de la route asphaltee (etonnant!) et la derniere heure sur des pistes pour arriver au village de La Union. Le bus a du passer les cordilleres, les paysages etaient superbes. Grandes montagnes et grandes plaines, petits villages typiques et puis bien sur les fameux glaciers ! Nous nous sommes retrouves nez a nez au pied d un de ces impressionants glaciers...c est la que nous nous apercus que nous avions atteint une certaine altitude (5500m). Arrive a la Union nous ne savions pas reellement ou nous arrivions. Ville?, village? Personne n avait pu nous renseigner precisement. Les gens de la bas nous bien acceuilli et nous ont parle des ruines Incas de leur region. Qui selon eux seraient les deuxiemes plus importante du Peru apres le Machu Pichu... Alors nous n avons pas hesite a partir en direction de la Pampa !

La fine equipe !


Peut-etre bientot grande star au perou ?

Les deux premiers lacs etaient facilement accessibles et valaient pleinement le detour. Nous nous sommes ballades autour du premier et ensuite nous nous sommes fait embarques par un taxi vers le deuxieme lac. C est la ou notre histoire de star peruvienne commence. Sur fond d un lac aux eaux turquoises borde par des montages, glaciers et observes par les vaches, Julia Palma et son groupe etait en train de tourner les clips de son nouveau cd. Nous la soupçonnons d etre la cousine de la fameuse Lizette Lanzaro. Le tournage se resumait a un "cameraman" avec une camera mini dv qui tournait autour du groupe sans arret. Il n y a qu une prise par chanson et pas le temps pour le montage. La radio est posee sur l herbe pour donner l air de la chanson a la chanteuse, aux autres musiciens ainsi qu au batteur qui n a plus qu une main de libre, l autre etant occupee a brandir le nouveau cd, face camera. Le tout dans un rythme endiable! Nous n avons donc pas manque l occassion de venir faire nos curieux. Julia etant tres aimable, elle a insiste a ce que l on participe a l un des dix clips prevus sur la journee. Notre role etait assez simple, il consistait a jouer deux amoureux qui discutaient assis dans l herbe juste a cote d eux. Ayant tous insiste fermement (meme le taximan reste pour l occassion), nous n avons pu refuser. Quant tout a coup au beau milieu de la chanson, ils ont change notre script et nous avons du rentrer dans la danse ! Ce clip n aura a notre avis rien a envier aux clips de Karaoke ! Malheureusement...ou heureusement nous n aurons pas de copie de ce clip. Par contre nous en sommes repartis les bras charges de cadeaux: cd, dvd et les deux posters. Tres chouette rencontre !

Julia Palma, la soeur de Brian De ?


Huascaran le plus haut sommet du Perou 6665 metres


Bonne remise en jambes !

Lors de notre repos force, nous avons pu admirer les clips locaux dans notre chambre. Chambre avec tele et eau chaude, le grand luxe (7 euros pour 2) ! Ce qui nous a pousse a aller acheter le cd de Lizette Lanzaro, chanteuse locale a la voix +/- insuportable les premieres 10 minutes, apres on s y fait ! Profitant des bons conseils de deux amis francais, nous sommes partis apres notre guerrison pour les Lagunas de Llanganuco et le lac 69 situe a 4700 metres ! L objectif etait simple, il fallait arriver de bonne heure pour etre de retour avant le dernier transport vers le village. Ce fut chose ratee ! Le reveille a encore fait des siennes...ou serait-ce nous ? Une fois arrive entasse dans le taxis break ( 3 devant, 4 derrieres et les mamies dans le coffre) nous avons remarque qu il etait trop tard pour l ascencion du troisieme et dernier lac, le lac 69...nous ne decouvrirons donc jamais le mystere de son appelation !

14.5.07

Las lagunas de Llanganuco


13.5.07

Caraz Dulzura


12.5.07

Feliz dia mama...

Bonne fete a toutes les mamans: a nos soeurs et belles-soeurs, grand-mere, tantes, cousines, amies...
Nous avons une petite pensee particuliere pour nos deux cheres maman, qui en tant que "maman" se preoccupent toujours pour nous... On vous souhaite une bonne fete et on vous embrasse!

En route pour las lagunas

Etant en montagne, nous avons eu vite fait de trouver une ballade pour nous degourdir les jambes tout en admirant la merveilleuse cordillere blanche. Premiere etape, se renseigner sur les ballades a faire aupres des guides de montagnes, bureaux de tourisme etc.
Une fois les informations recuent nous avons decide notre ballade. En theorie, il s agissait d une ballade de +/-2h00 jusqu a une lagune situe a 4550 metres. (version office du tourisme). La realite fut tout autre ! Nous avons marche plus au moins 8h00. Mais ce qui fut le plus dur c etait la partie "escalade"...Car en effet la promenade s est transformee en une petite partie de grimpette sans corde le tout a une altitude assez elevee. Il y avait en fait deux problemes : le premiere etait de monter, mais ensuite il fallait aussi redescendre par le meme chemin. Ce n est pas faute d avoir essaye, mais sophie n a pas pu atteindre la lagune et a pris peur devant l etendue de l escalade ( elle n avait pas tort), quant a moi je m y suis rendu pour prendre la photo. En un mot: Superbe !
Nous voila actuellement dans le petit village de Caraz ou nous accusons le coup et nous sommes tous les deux malades. Grippe, toux...bon allez on se repose un peu...



11.5.07

Huaraz, dur dur 4550 metres...


La costa peruana

En arrivant de l Equateur au Perou, le changement de decor est vraiment radical! On a quitte le temps pluvieux et froids des apres- midi equatoriennes pour une chaleur intense qui nous a envahi tout le long de la cote...
C est la premiere frontiere que nous avons passee de nuit, du coup il n y avait pas du tout de file mais c est la premiere frontiere qui nous a coute aussi cher, 15 dollars pour deux pour se faire conduire a Tumbles premiere ville peruvienne, dans un taxi un peu bizarre qui n avait pas l air d etre un vrai taxi! Enfin bon, apres une bonne nuit de bus ou la salsa resonnait dans nos somnolances, (bein oui il faut bien que le chauffeur se tienne eveille et en fasse profiter les passagers), nous etions arrives dans le desert peruvien! Ca nous a vaguement rappelle le desert mexicain de la basse californie sauf qu il manquait les cactus et que c est un peu moins joli.
Nous nous sommes arretes a deux endroits quelques peu touristiques, Mancora et Huanchaco...Ce sont des villages de surfeurs et de pecheurs. A Mancora, le contact avec les locaux etait assez facile, et nous n hesitions pas a partager une petite boisson autour d un feu sur la plage, le soir.
Apres les apres midi bronzette, nous nous sommes aussi un peu interesse aux anciens peuples qui ont vecu le long de la cote, c est a dire les "moches" et les "chimus" que les incas ont envahi par apres. Il y a a peine 20 ans ils ont retrouve des tombes remplies d or et d argent...
Ayant eu notre dose de relaxation, nous nous sommes enfonces dans les terres pour aller vers la cordillere blanche du cote de Huaraz. La ville n a rien d exceptionnel car un tremblement de terre est passe par la il y a 35 ans. Mais elle est entouree par de superbes montagnes aux sommets enneiges ... nous sommes arrives pendant la fete du mois de mai ou les locaux defilent en costume et dansent jusqu au bout de la nuit, et ce plusieurs jours durant. Etant a 3000 metres, nous n avons pas trouve l energie pour les accompagner dans leur danse!

La boisson preferee des peruviens...au gout de chewing gum


8.5.07

Huanchaco et ses droles de bateaux de peche


6.5.07

El faro de Mancora


Desertique ce Perou...


Mancora


D apres les dernieres nouvelles...

D apres les dernieres nouvelles la Pacenita Burra Capriciosa serait toujours en vie!
Son etat est stable, mais elle n en est pas pour autant sauvee d affaire.
Parait il que les nouveaux propietaires ( couple tres sympathique d une 50 d annees de San Jose la capitale du Costa Rica) ont du refaire tout le moteur. De plus, le Costa Rica est le seul pays d Amerique centrale a avoir un controle technique. Pas de chance car souvenez vous, nous avions troque nos injecteurs contre un carburateur Toyota ! Donc apparement ils seraient assez ennuyes, de plus le reservoir etant oxyde leur pose des problemes pour l acheminement de l essence. En gros ils auraient deja depense plus que prevu. Mais ils ne nous en veulent pas et nous souhaitent de profiter de notre voyage au maximum. A defaut de notre Pacenita nous croissons de temps a autres des gens de sa famille qui nous rappelle notre experience motorisee.

Des nouvelles de la pacenita...


2.5.07

Ecuador

L Equateur, sous certains aspects, ca ressemble un peu au Guatemala...
Tout petit pays, enclave pres de grands voisins avec qui on ne s entend generalement pas.
Il y a beaucoup de communautes indigenes en habits traditionnels, qui ont tous une petite odeur de feu de bois melangee avec le souffle de l altitude et qui cultivent elle-meme ce dont elles ont besoin pour vivre.
Les deux pays sont maginiques et bourres de richesses naturelles incroyables, d immenses volcans, de marche colores, d artisanat...
La bouffe est pas terrible, on cherche souvent le morceau de viande sous le tas de riz et frigoles.

quelques exemples d hotel...

Et bien oui en voyageant bien souvent, il faut s adapter.
Quelques exemples de droles d hotels: (heu... inutile de preciser qu il n y a pas d etoiles...)

-Les hotels types "residence", qui sont vraiment les moins cher, et vraiment basiques et qui sont generalement remplis de personnes plus agees qui vivent la en permanence. On ose pas toujours s aventurer dans la salle de bain.
-Les hotels type "mafieux", ou il y a de longues discussions machistes d homme en lunette noires qui comptent des billets.
-Les hotels type "in": Rempli de gringos, ou les chambres se trouvent tout autour d un cafe. Votre chambre se transforme en discotheque jusque minuit et si vous avez pas de chance, ils font justement une soiree techno avec de la musique bien lourde.
-Les hotels type "familial", tenu en general par une vieille dame qui a une chambre ou deux a louer, ou il y a plein d images du pape et ou les prix sont tres democratiques.
-Les hotels type "sympa", ou on peut utiliser la cuisine, ou on vous propose un petit cafe et ou tout le monde discute avec tout le monde.

Los ecuatorianos...

"Les equatoriens sont rares et uniques: ils dorment tranquillement aux milieu des volcans. Ils vivent pauvrement au milieu d imcomparables richesses et aiment ecouter de la musique triste."(Alexander Von Humboldt)

1.5.07

El Parque Podocarpus, derniere etape avant le Perou...


Cuenca, Ecuador