de tijuana a buenos aires

12.1.07

L ile d'Amapala, une rencontre avec le vrai honduras

Comme nous n avons pas eu une tres bonne impression des "Catrochas" ( honduriens) et du pays, nous avons voulu nous donner plus de temps pour connaitre un peu leur culture.
Nous nous sommes arretes un peu au hasard sur l ile du tigre a Amapala, juste un peu avant le Nicaragua. Tout d abord pour y acceder il faut que la barque soit remplie, 10 personnes minimum, sinon elle ne part pas. Ensuite, nous sommes arrives a Amapala, ancien port principal du Honduras. Directement nous avons fait connaissance avec une des habitantes de l ile. Nous avons pu constater que la ville, ou plutot le village portuaire est en declin depuis plusieurs annees, depuis que le port est centralise a San Lorenzo, un peu plus loin sur le continent. Les habitants sont assez pauvres et vivent dans des conditions assez rudimentaires, les maisons sont toutes faites de vieilles planches de bois, ou la peinture a eu le temps de s ecailler. La plupart de ces habitants attendent que la vie se passe en esperant qu un jour peut etre, le village redevienne comme avant. Nous avons donc pu apprecier la tranquilite de ce petit village ou tout le monde se connait, et ou nous avons loue, l unique chambre de l hotel du coin. En dessous de notre chambre, il y avait le petit magasin, ou chacun vient chercher un coca-cola ou autre friandise, et ce a n importe quel moment de la journee. Nous n avons pas hesite a nous assoir pendant 2 jours sous le porche du magasin, bien que nous aurions voulu monter le volcan de l ile pour avoir une vue sur le Salvador, le Honduras et le Nicaragua, mais la chaleur en a decide autrement. Sur cette ile, les gens n hesite pas a s arreter pour engager la conversation et paraitrait- il que la majorite vivrait de l argent que leur proche leur envoit des Etats-Unis. C est pour ca que nous avons eu l impression que les gens passent leur vie a attendre, au gre des marees. Nous aurions voulu partir un jour plus tot, mais vers 3 heures de l apres midi, il n y a pas assez de gens pour remplir la barque vers le continent. Donc nous avons passe notre deuxieme soiree sous la penombre des etoiles car l electricite a ete encore coupee, a discuter avec les divers clients.